Pneumotoxicité de l'oxygène

De plongeplo
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En surface et en condition normoxique la PpO2 doit être comprise entre 19 et 21 % vol. (0.19 et 0.21 bar) et en aucun cas être inférieure à 18 % vol. (0.18 bar).

En plongée un accident (maladie) hyperoxique peut apparaître lors d’une immersion de plus de six heures à une PpO2 > 0,5 bar (risque d'inflammation du surfactant ) ce qui provoquent une altération des échanges gazeux puis d'Œdème aigu du poumon.

L'œdème aigu du poumon est une affection pulmonaire secondaire due à l'inondation ou l'accumulation brutale de liquides au niveau des poumons (alvéoles ou des espaces interstitiels pulmonaires). Cet état va être responsable de troubles des échanges gazeux et peut entraîner une insuffisance respiratoire provoquée par un aplatissement des cavités pulmonaires (atélectasies).


Un plongeur, respirant de l'air, qui passerait 6 heures de plongée à -14 mètres s'expose déjà à la limite des 0.5 bar.

Les effets nocifs de l'oxygène proviennent des propriétés chimiques des ions O- (on les appelle "radicaux libres"). Ces ions sont très réactifs et peuvent altérer nos cellules s'ils deviennent trop nombreux. Les mécanismes de régulation du taux de radicaux libres sont complètement dépassés si on respire un air trop riche en oxygène.

Les signes prédictifs sont :

  • La face rose,
  • Difficultés respiratoires (dyspnée)
  • Toux,
  • Brûlures pulmonaires.

De plus la respiration sans une eau inférieur à <16°C, le gaz dense et froid peut provoquer des lésions mécaniques et/ou inflammatoires de la membrane alvéolo-capillaire.