Info HUG

Depuis janvier 2009, les prestations de médecine hyperbare sont concentrées à Genève. Deouis la mi-juillet, un caisson intégrant deux chambres est en cours de montage il permettera le traitement simultané de plusieurs patients avec deux types de pathologie aiguë, par exemple accident de plongée et intoxication au monoxyde de carbone.

Le caisson de Genève de 10 places, en structure de base sortie de chaudronnerie et peinture sans équipement. Il à été livré le 18 juillet 2009

Quatre médecins spécialistes (cinq d’ici la fin de l’année) ainsi qu’une équipe de techniciens opérateurs hyperbares assurent un service de piquet et sont en mesure d’accueillir les patients en provenance de toute la Suisse romande 365 jours par an et 24h/24,.

Si, en Suisse, les cas aigus représentent 95% des prises en charge, la médecine hyperbare traite également de multiples affections chroniques telles que l’ostéomyélite chronique, les lésions tardives après radiothérapie, le pied diabétique, la gangrène gazeuse, etc.

Aujourd’hui, une douzaine d'indications sont recommandées par les sociétés de médecine hyperbare internationales, dont l’Undersea and Hyperbaric Medical Society (USA) et l’European Underwater and Baromedical Society. Aux Etats-Unis et en Europe, 95% des patients soignés en caisson hyperbare le sont pour des maladies chroniques. Grâce à leur nouvel équipement, les HUG souhaitent développer la médecine hyperbare.

S’agissant de prestations hautement spécialisées, associées à des activités académiques de formation et de recherche, c’est l’Association Vaud-Genève qui a décidé la concentration à Genève de la médecine hyperbare Elle a jugé préférable de doter la Suisse romande d’une seule installation avec une technologie de pointe, plutôt que de renouveler les deux installations vaudoises et genevoises devenues obsolètes.