Formation de plongée CMAS

De plongeplo
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Depuis des temps immémoriaux, la plongée a été pratiquée pour la recherche de nourriture sous l’eau, la recherche d’objets et de matériaux utiles à l’activité humaine ; en même temps que se développent les premiers moyens de navigation. Puis, les constructions, les habitats riverains et ports primitifs, ont nécessité des interventions subaquatiques à plus grandes profondeurs. Plusieurs obstacles furent rapidement identifiés : La vue trouble sous l’eau, le temps d’immersion restreint, la difficulté de déplacement.

Mais l’homme est inventif, une première idée va faciliter la plongée : Le leste. Pour descendre rapidement et profondément les plongeurs emmenèrent des pierres plates (dalles) qu’ils tenaient à deux mains pour descendre et pour dériver sous l’eau. La représentation la plus ancienne d'un pêcheur en apnée date de 4500 avant J-C.

Avec le besoin de pouvoir rester plus longtemps en immersion une deuxième idée va naître : Le tub respirateur. Des bas-reliefs Assyriens du IX siècle avant notre ère prouvent l'existence de cette ancienne pratique qui fut aussi rapportée par Pline l'Ancien. Ce tuba primitif permit de rester sous l’eau au-delà des capacités d’apnée habituelles.

Ce moyen peu pratique aux ambitions humaines fit apparaître une autre idée : La resserve d’air. De l’urne à l’outre gonflée de nombreuses inventiuons apparurent tant pour les besoins civils que militaire avec le fameux chaudron d'Alexandre le grand. Parallèlement la navigation se développait et les premiers naufrages engloutirent des biens précieux que l’homme voulut récupérer ou s’approprier.

Le développement phénoménal de la navigation et de l’exploration du monde par les voies maritimes augmenta considérablement les besoins et la recherche pour pouvoir travailler sous l’eau. Alors, aux prix de nombreuses vies, apparurent: les cloches de plongée, qui permirent des interventions sous-marines importantes et amenèrent aux premiers travaux scientifiques sur le mal des caissons.

L’ère industrielle donna naissance à toutes sortes d’expériences et d’inventions périlleuses qui aboutirent aux scaphandriers (pieds lourds) et aux Recycleurs. Durant de longues années, les scaphandriers payèrent un lourd tribut en vie humaine pour la conquête des fonds marins. Ceci amena la recherche scientifique au développement des premiers modèles mathématiques de la décompression, établi par John Scott Haldane en 1906. Le but de ses travaux fut la prévention des accidents et le sauvetage de vies humaines.

Dans ces efforts pour sa survie, pour garder ses biens ou pour en conquérir d’autres, l’homme devient un redoutable guerrier inventif. Inévitablement, les moyens d’intervention sous-marine furent adaptés et optimisés par les efforts de guerre, ce qui conduisit aussi à de nombreux perfectionnements. Réalisée sur l'idée de Léonard de Vinci ver 1500, l’apparitions des palmes intervint en 1933, le le concept de « nageurs de combat » ver 1939 par la marine italienne, pour des opérations de sabotage.

En réalité c’est l’exploration des fonds sous-marins et la recherche pétrolière qui fit rapidement progresser la plongée sportive tel que nous la pratiquons actuellement. En 1927 Le Cdt Le Prieur inventa la plongé en scaphandre autonome.

C’est le Suisse Albert Bühlmann qui La fin des années 1950 a commencé l'étude des phénomènes de la physiologie hyperbare à l’université de zurich. Il a développé des tables de décompression moderne avec des modèles de calcul de la saturation du corps humain. Ces modèles sont à la base de la majorité des ordinateurs de plongée actuels. Secondé par le mathématicien Hannes Keller, ils battirent les premiers records de profondeur au-delà de 300m avec des mélanges gazeux civil qui amenèrent l’essor extraordinaire de la plongée, sportive et technique d'aujourd’hui.

En quelque sorte, un plongeur est l’explorateur d’un autre monde dans lequel il ne peut y survivre que peu de temps et dans lequel, en étranger, il sera continuellement confronté à de nombreux dangers qu’il devra apprendre à maîtriser pour sa sécurité.

C’est pour cette raison essentielle que celui qui veut pratiquer la plongée doit progresser dans l’apprentissage par divers niveaux de compétence. En fait, chaque niveau de compétence est aussi un niveau de sécurité pour un type activité et une profondeur d’évolution et un temps de plongée déterminé.

Actuellement, quelles que soient les organisations de formation, on admet quatre niveaux successifs de compétence qui sont certifiées par un brevet. Selon les organismes de certification les niveaux de compétence portent des noms déférents, par exemple :

Pour la CMAS le niveau d’un plonger est représenté par des étoiles ( P* ; P** ; P*** ; P****).

Pour PADI et NAUI, ils ont des dénominations anglaises (Open Water ; Advanced Open Water Diver ; Master Scuba Diver ; Dive Master.

Pour la qualification des moniteurs ou instructeurs on distingue trois ou quatre niveaux de compétence, selon les organisations.

Pour la CMAS on distingue : Les moniteurs par une étoile (M* ; M** ; M***).

D’une manière générale, en langue française, pour s’y retrouver il y a le consensus suivant :

Pour les plongeurs (P) ou les Moniteurs (M) on indique le niveau par chiffre de 1 à 4..

Les prérogatives des brevets sont généralement les suivants :

Plongeur niveau 1 : Plongée possible uniquement avec un guide. La profondeur dévolution est de 20 mètres, sans paliers de décompression.

Plongeur niveau 2 : Plongée avec un guide ou un compagnon de même niveau ou de niveau supérieur et la profondeur dévolution est dans la zone des 40 mètres, avec paliers de décompression.

Plongeur niveau 3 : C'est un plongeur expérimenté, entraîné au sauvetage, capable de guider d'autres plongeurs, quels que soit le plan d'eau. Il peut évoluer jusqu’à 50 mètres avec une formation technique, sauf pour brevets certifiés par des agences américaines telles que PADI :

Plongeur niveau 4 : Le niveau 4 certifie les directeur de plongée. Ils peuvent encadrer la formation d’autres plongeurs. Il peut évoluer jusqu’à 60 mètres avec une formation technique, sauf pour brevets certifiés par des agences américaines telles que PADI :

Moniteur M1 : Il enseigne la plongée et certifie le plongeur de niveau 1.

Moniteur M2 : Il enseigne et certifie tous les niveaux de plongée sauf ceux de moniteurs.

Moniteur M3 : En plus des prérogatives du M2 il forme les M1 et le M2. Le diplôme M3 CMAS est honorifique, il est délivré par une association et un jury.

Il existe aussi des normes européennes qui déterminent divers minima de la formation des plongeurs.

Voici la liste de ces normes actuellement en vigueur.

EN 14153-1 : Règle les minima du brevet P1

EN 14153-2 : Règle les minima du brevet P2

EN 14153-3 : Règle les minima du brevet P3