Différences entre les versions de « Les Ecrevisses de la Région Genevoise par Jean-Daniel Pilotto »

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Elle s’est également adaptée dans le Léman où elle a formé des populations localisées avant de disparaître après l’arrivée des écrevisses américaines. Cette espèce est moins sensible que les deux précédentes quant à la qualité de l’eau et elle prospère même dans les plans d’eau assez euthophes et envasés.<br>
Elle s’est également adaptée dans le Léman où elle a formé des populations localisées avant de disparaître après l’arrivée des écrevisses américaines. Cette espèce est moins sensible que les deux précédentes quant à la qualité de l’eau et elle prospère même dans les plans d’eau assez euthophes et envasés.<br>


• Plus ''récemment'', '''au cours du 20ème siècle ce sont des espèces américaines''' qui ont fait leur apparition en Europe. Ces aliens possèdent une arme mortelle pour toutes les écrevisses européennes : '''les écrevisses américaines sont presque toutes porteuses saines d’une maladie fatale aux espèces européennes : la « peste des écrevisses ». Il s’agit d’une maladie provoquée par un champignon microscopique qui ne laisse aucun survivant dans les populations touchées.'''•<br>
'''Plus ''récemment'', au cours du 20ème siècle ce sont des espèces américaines''' qui ont fait leur apparition en Europe. Ces aliens possèdent une arme mortelle pour toutes les écrevisses européennes : '''les écrevisses américaines sont presque toutes porteuses saines d’une maladie fatale aux espèces européennes : la « peste des écrevisses ». Il s’agit d’une maladie provoquée par un champignon microscopique qui ne laisse aucun survivant dans les populations touchées.'''•<br>


• La première à avoir traversé l’Atlantique est l’écrevisse dite « '''américaine » (Orconectes limosus''') qui est originaire de la côte Est des USA. Elle a été introduite à la fin du 19ème siècle pour des raisons culinaires, bien qu’elle ne soit de loin pas la plus intéressante de ce point de vue. Il s’agit d’une assez petite espèce qui ne dépasse guère 12 cm.<br>
• La première à avoir traversé l’Atlantique est l’écrevisse dite « '''américaine » (Orconectes limosus''') qui est originaire de la côte Est des USA. Elle a été introduite à la fin du 19ème siècle pour des raisons culinaires, bien qu’elle ne soit de loin pas la plus intéressante de ce point de vue. Il s’agit d’une assez petite espèce qui ne dépasse guère 12 cm.<br>

Version du 15 décembre 2010 à 21:44

Club de Plongée de Plan-les-Ouates

En construction

Salle du Cartel, lundi 6 décembre 2010

Conférencier et Auteur du résumé: Jean-Daniel Pilotto, Biologiste, Bureau GREN de Biologie Appliquée Sàrl

Organisatrice: Chantal Wiaux-Zamar



                       « Les Ecrevisses de la Région Genevoise »

Introduction

Des créatures méconnues  : si tout le monde connaît « l’écrevisse », peu de personnes les ont réellement observées dans leur milieu naturel. Ainsi, la vie cachée et le rôle biologique de ces crustacés qui sont les plus gros invertébrés de nos régions restent en grande partie mystérieux.

• On n’est également peu au courant des « luttes pour le territoire » qui se déroulent dans le lac et les cours d’eau de notre région, notamment depuis l’apparition d’espèces exogènes.

• Enfin, il faut savoir que le canton de Genève fait office de pionnier en matière de sauvegarde de l’espèce indigène puisque les Services concernés gèrent un programme de protection et de réintroduction depuis plus de 10 ans.

• Sans rentrer dans des aspects pointus réservés aux spécialistes, cet exposé tente de lever une partie du voile sur ces animaux discrets et mystérieux que l’on a souvent plus de chance de croiser dans notre assiette que dans la nature.


La structure de cet exposé est la suivante :

- Un bref compte rendu de l’historique et de l’évolution des populations
- Quelques rappels sur la biologie des écrevisses, leur rôle dans l’écosystème et les principales menaces qui pèsent sur elles
- On fera ensuite le point sur l’évolution récente de la situation en région genevoise
- On terminera avec un compte rendu des mesures qui sont prises à Genève pour protéger les espèces indigènes, voire lutter contre les exogènes. 

• Les principaux supports visuels de cet exposé sont des photos qui ont été prises dans la région genevoise … mis à part quelques unes.


Historique et Evolution de la Situation

• A l’origine la seule espèce présente dans la région genevoise était l’écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) – Il s’agit d’une assez petite écrevisse qui peut toutefois dépasser 12 cm si les conditions sont favorables. Elle est de coloration variable, le plus souvent brunâtre à verdâtre, parfois blanche. >br> Le nom « pattes blanches » fait référence à la couleur de la carapace sous les pinces.

Elle est particulièrement exigeante vis-à-vis de la qualité de l’eau mais elle est capable de coloniser des habitats très différents, allant du petit ruisseau calcaire à l’étang vaseux.
Elle était présente dans tous les cours d’eau d’une certaine importance, ainsi que dans le Léman mais actuellement elle a fortement régressé et elle est considérée comme menacée d’extinction sur une grande partie de son aire de répartition en Europe.

• Comme les écrevisses ont de tous temps suscité un fort intérêt gastronomique, elles ont été introduites par l’homme depuis plusieurs siècles. En Europe ce sont souvent les moines qui ont déplacé les écrevisses au cours de leurs pérégrinations… dans le but d’améliorer leur ordinaire.
Ainsi, depuis le moyen âge au moins et jusqu’au 19ème siècle, ce sont des écrevisses exogènes européennes qui ont été importées jusque dans la région genevoise:

La première à avoir été introduite est l’écrevisse à pattes rouges (Astacus astacus) dit « noble crayfish » en anglais en regard de la haute estime gastronomique qu’elle suscite.
Cette écrevisse originaire du nord de l’Europe (bassin du Rhin et plus au nord -> Scandinavie) a été disséminée depuis le moyen âge.
Il s’agit d’une espèce de bonne taille (> 15 cm) qui a colonisé divers grands cours d’eau et lacs, dont notamment le Léman, jusqu’au 19ème siècle avant de disparaître sous la pression de nouveaux aliens. Le nom « pattes rouges » fait référence à la couleur de la carapace sous les pinces.

En termes d’habitat elle est également sensible à une bonne qualité d’eau mais elle préfère les plans d’eau ou les grands cours d’eau calmes. Contrairement aux écrevisses à pattes blanches, cette espèce ne s’aventure pas dans les petites rivières -> pas ou peu de concurrence avec l’écrevisse à pattes blanches.
Du fait de son ancienneté dans la région et parce qu’elle est européenne et ne pose pas de problème pour les écrevisses à pattes blanches, les écrevisses à pattes rouges sont actuellement considérées comme une relique intéressante et digne de protection bien que non indigène à proprement parler.

La deuxième est l’écrevisse à pattes grêles (Astacus leptodactylus) ou « écrevisse turque » qui provient de l’Europe de l’Est. Il s’agit d’une espèce qui peut atteindre de grandes tailles (> 20 cm). Le nom « pattes grêles » fait référence à ses longues pinces effilées. Elle s’est également adaptée dans le Léman où elle a formé des populations localisées avant de disparaître après l’arrivée des écrevisses américaines. Cette espèce est moins sensible que les deux précédentes quant à la qualité de l’eau et elle prospère même dans les plans d’eau assez euthophes et envasés.

Plus récemment, au cours du 20ème siècle ce sont des espèces américaines qui ont fait leur apparition en Europe. Ces aliens possèdent une arme mortelle pour toutes les écrevisses européennes : les écrevisses américaines sont presque toutes porteuses saines d’une maladie fatale aux espèces européennes : la « peste des écrevisses ». Il s’agit d’une maladie provoquée par un champignon microscopique qui ne laisse aucun survivant dans les populations touchées.

• La première à avoir traversé l’Atlantique est l’écrevisse dite « américaine » (Orconectes limosus) qui est originaire de la côte Est des USA. Elle a été introduite à la fin du 19ème siècle pour des raisons culinaires, bien qu’elle ne soit de loin pas la plus intéressante de ce point de vue. Il s’agit d’une assez petite espèce qui ne dépasse guère 12 cm.

Elle s’est développée principalement dans les plans d’eau et les lacs, dont notamment le Léman où son arrivée a éradiqué les espèces européennes qui sont toutes sensibles à la peste (pattes blanches, pattes rouges, pattes grêles).

Pendant plusieurs décennies, elle a probablement été la seule espèce encore présente dans le Léman. Elle est relativement résistante à la pollution et comme l’écrevisse à pattes grêles elle préfère les plans d’eau et cours d’eau calmes mais ne s’aventure pas dans les rivières rapides.

• La 2ème espèce américaine à avoir envahi l’Europe (env. 1960) et notre région est « l’écrevisse signal » (Pacifastacus leniusculus) ou « écrevisse de Californie » qui est originaire de la côte Ouest des USA.
C’est une grande espèce (>15 cm) qui jouit d’une bonne réputation gastronomique et qui a été introduite en Europe pour pallier la disparition des écrevisses à pattes rouges dont les populations ont été décimées par la peste. Le nom « écrevisse signal » fait référence à la tache claire très visible qui apparaît au niveau de la commissure des pinces.
Il s’agit d’une espèce actuellement très répandue dans toute l’Europe et qui montre des capacités d’adaptation bien meilleure que « l’écrevisse américaine ». Elle peut coloniser autant les grands cours d’eau (comme le Rhône) que les lacs ou les ruisseaux. Elle est amenée à étendre encore son aire de répartition et elle menace fortement les dernières populations de l’espèce indigène.
Dans la région genevoise elle colonise de plus en plus de cours d’eau et progresse dans le Léman, au détriment de l’écrevisse américaine dont les jours sont probablement comptés.

• Ce sont pour le moment les seules espèces présentes dans la région … mais rien n’exclu que d’autres aliens puissent un jour arriver jusque chez nous, comme par exemple « l’écrevisse rouge de Louisiane » (Procambarus clarkii) qui provient du sud des USA et du Mexique et qui en plus d’être une espèce très résistante et porteuse saine de la peste, est connue pour provoquer des graves dégâts aux rives des plans d’eau qu’elle colonise (déstabilisation de digues par creuse de galeries).


Quelques Rappels sur la biologie des Ecrevisses

• Les écrevisses sont des crustacés. Elles appartiennent à la classe des décapodes (comme les crabes, les langoustes ou les homards) … ce qui veut dire qu’elles possèdent 5 paires de pattes dont 2 sont modifiées en pinces. Elles comptent parmi les plus gros invertébrés que l’on puisse rencontrer dans nos régions.

• Les écrevisses sont munies d’une carapace externe fortement minéralisée (calcium), raison pour laquelle elles ne peuvent prospérer que dans des milieux suffisamment riches en calcaire (carbonate de calcium) et sont absentes des milieux acides comme les tourbières.

• La présence de cet exosquelette rigide implique qu’elles doivent muer pour grandir. La mue se fait plusieurs fois par an pour les juvéniles qui grandissent vite, 1 à 2 fois par an pour les adultes dont la croissance se ralentit.
La mue est une période à haut risque pour les écrevisses qui ne sont plus protégées par leur armure … pendant les quelques jours nécessaires pour que leur exosquelette se minéralise et redevienne une protection efficace, elles restent cachées pour limiter les risques de mauvaise rencontre …

• Quelle que soient les espèces, les mâles sont en général plus grands que les femelles et on observe quelques différences morphologiques permettant de reconnaître les sexes : pinces plus développées chez les mâles (combats) et abdomens plus large chez les femelles (protection des œufs). A noter aussi que chez les mâles la 1ère paire de « pléopodes » ou « fausses pattes » qu’ils possèdent sous l’abdomen est transformée en organe copulateur.

• Lors de la reproduction, le mâle saisit la femelle avec ses pinces et la contraint à l’accouplement (le plaquage), ce qui se passe en général en octobre/novembre chez nous. Le mâle dépose un spermatophore (petite poche gluante qui contient les spermatozoïdes) sur l’abdomen de la femelle et la fécondation a lieu quelques jours plus tard lorsque la femelle « pond » ses œufs qu’elle va garder sous son abdomen.

• A ce stade, la femelle est dite « grainée » et elle garde les œufs avec elle pendant 6 à 7 mois jusqu’à l’éclosion qui intervient en général au début de l’été suivant. Les petites écrevisses mesurent quelques mm et restent encore accrochées quelques jours sous l’abdomen protecteur de leur « maman » avant de s’émanciper.

• Une fois émancipées, les petites écrevisses vivent en solitaire et tentent de s’établir sur un territoire. Les juvéniles vont ainsi vivre entre 2 et 3 ans avant d’atteindre la maturité sexuelle. La longévité maximum varie selon les espèces mais elle est de l’ordre de 10 ans (jusqu’à 15 ans pour les pattes rouges).

• Au stade juvénile elles doivent échapper à de nombreux prédateurs et les pertes sont très importantes dans la nature (ex. insectes, oiseaux, poissons, salamandres). Au stade adulte elles sont mieux armées mais la pression reste importante (putois, sanglier, héron, brochet, etc.).


Quel Rôe dans l’Eosystème?

• Quel que soit leur espèce, les écrevisses jouent un rôle important au niveau des écosystèmes aquatiques: comme elles sont omnivores, elles consomment des déchets animaux ou végétaux et elles participent ainsi au nettoyage des milieux aquatiques en recyclant toute sorte de déchets organiques, de ce fait elles contribuent très significativement à « l’assainissement » des milieux aquatiques.
Les ècrevisses constituent une base nutritive pour un certain nombre de prédateurs (poissons, hérons, certains mammifères, homme …).


Principales Menaces

• les principaux facteurs de régression sont:

La pollution de l’eau (dont notamment l’utilisation abusive de phytosanitaires, fongicides et pesticides auxquels les écrevisses sont très sensibles). -> Les corrections de cours d’eau. -> La pression sur les ressources en eau (captages de sources et pompages agricoles) et l’assèchement des ruisseaux qui en résulte.

• Toutefois, actuellement, les principales menaces qui pèsent sur les écrevisses à pattes blanches indigènes sont liées à la présence des écrevisses américaines qui véhiculent la peste, mortelle à 100% pour les populations autochtones. -> Comme vu précédemment, c’est l’écrevisse signal qui pose le plus de problème car elle est capable de coloniser les derniers refuges des pattes blanches, souvent des petits ruisseaux en tête de bassin.

Evolution Récente dans la Région Genevoise

• l’écrevisse à pattes blanches : la situation est +/- stable … • l’écrevisse signal en cours d’eau : progression rapide et très problématique dans presque toutes les rivières du canton. • l’écrevisse à pattes rouges : une seule population connue aux environs de Genève. On apprend dans un très ancien « bulletin vaudois des sciences naturelles de 1922 que cet étang creusé en 1897 reçût à cette époque des écrevisses à pattes rouges bâloises initialement destinées aux travaux pratiques du laboratoire de zoologie de l’université de Lausanne. Plus d’un siècle après, les descendants des rescapés de ces animaux de laboratoire constituent la seule population de pattes rouges connue à Genève.

• Les écrevisses exogènes dans le Léman : -> l’écrevisse à pattes grêles était encore ponctuellement signalée à Chens sur Léman et dans la région de Lausanne jusque à la fin des années 1970. Elle semble avoir complètement disparu depuis. -> l’écrevisse américaine : omniprésente dans le Léman jusque dans les années 1980, elle a commencé à être de plus en plus concurrencée par les écrevisses signal qui sont apparues dans les années 1960. -> Si on zoom sur l’évolution dans le Petit-Lac ces dernières années, on constate que l’écrevisse américaine est en train de céder la place aux écrevisses signal qui doivent être plus concurrentielles … et on peut penser qu’elles vont disparaître à terme. -> l’écrevisse signal : on constate qu’elle progresse dans le Léman où elle ne pose d’ailleurs pas de problème particulier et où elle est même exploitée (surtout du côté français). A signaler que selon une étude de l’INRA la présence de cette espèce aurait même un effet bénéfique en limitant les problèmes de dermatite liées aux puces de canard car elle consomme une grande quantité de limnées qui sont les hôtes intermédiaires du parasite incriminé.

Mesures de protection

• Les mesures de protection ne concernent que les espèces indigènes (pattes rouges et surtout pattes blanches). La mesure prioritaire serait d’éliminer les écrevisses exogènes qui véhiculent la peste car c’est la principale menace qui pèse sur les quelques populations qui subsistent. La mauvaise nouvelle c’est qu’on ne peut pas éradiquer les écrevisses exogènes … une fois qu’elles sont installées dans un milieu naturel, la situation est irréversible et tout espoir de retour de l’espèce indigène est perdu. -> Donc la seule chose à faire est de tenter de limiter sa progression ce qui est très difficile et surtout d’éviter toute introduction dans les milieux qui sont encore préservés.

• En ce qui concerne l’habitat, comme déjà vu d’importants efforts d’assainissement de la qualité de l’eau ainsi que de renaturation des cours d’eau ont été entrepris ces dernières années afin de restaurer des habitats plus naturels. -> Par ailleurs, des aménagements spécifiques pour les écrevisses ont été entrepris sur différents sites. Le but était de dynamiser des populations sur le déclin, ceci afin de disposer d’effectifs suffisant pour alimenter un programme de dissémination de l’espèce indigène. En effet, dans la situation actuelle, les meilleures chances de conserver des pattes blanches à Genève consiste à développer de nouvelles populations dans des petits cours d’eau isolés à l’écart des « signal ». -> De nombreuses tentatives d’implanter de nouvelles populations d’écrevisses à pattes blanches ont été réalisées ici comme ailleurs … le plus souvent, le dénominateur commun de ces tentatives a été l’échec … il est désespérant de constater à quel point il est difficile de réintroduire des écrevisses indigènes alors que les aliens colonisent avec une facilité déconcertante de plus en plus de milieux naturels. -> Un protocole expérimental particulier a toutefois été développé à Genève et a permis de reconstituer deux nouvelles populations avec des prélèvements très limité sur les populations sources. -> Le principe consiste à « emprisonner » des géniteurs dans des cages d’une part pour les obliger à rester sur le site d’implantation et d’autre part pour forcer la rencontre des sexes et la fécondation des femelles … En effet on se rend compte que si l’on relâche des géniteurs dans la nature, les effectifs sont souvent trop faibles pour qu’ils puissent se retrouver par la suite.

Pêche et Dégustation

L’écrevisse indigène à pattes blanches est protégée et ne peut pas être pêchée.

A Genève, la pêche des écrevisses n’est permise que dans le Léman dans le respect de la réglementation …(ne concerne que des écrevisses exogènes)

A noter que le transport d’écrevisses exogènes vivantes est interdit, ceci afin de limiter les risques de propagation … il faudrait donc tuer tout de suite les écrevisses pêchées pour les ramener à la maison…!!!


Jean-Daniel Pilotto Décembre 2010